15.décembre.09. (21:15)


Chaque soir est le même. Allongée dans mon lit, je sens mon poul cogner contre l'oreiller. Sous mon ventre, mon bras, comme pour maintenir la blessure que j'ai au creux de moi. Je sens jusqu'à pouvoir l'imaginer, le noeud qui se tord à l'intérieur. Mais je me dis que c'est ce qu'il faut. Comme un processus naturel qui est là pour extraire l'acide qui me brûle les entrailles. Je tente de couvrir l'écho qui résonne en mon cerveau en me répétant "n'y pense plus", "ne pense plus à rien", mais rien à faire, son image revient toujours se poser devant mes yeux. Et notre histoire défile comme un film, des brefs flash-backs qui creusent encore plus l'abîme dans mon estomac. Alors je m'endors sur ces pensées, qui finissent par se transformer en rêve... La nuit dernière, j'ai rêvé qu'elle était là, pas loin de moi, que je la connaissait même, je la voyais s'apprêtant à le retrouver, elle était exactement comme moi lorsque j'étais encore à sa place. Elle empruntait le même chemin, avec la même impatiente, et la même fièrté. Puis je me suis réveillé, avec cette sensation étrange, d'avoir vu la réalité.
 
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Par  S. Bonnot .

11.décembre.09. (21:17)

J'ai fait volte face. Un vol plané. Une chute libre. On m'as poussé de mon nuage, me forçant à plonger dans le vide, pour prendre ma place. J'ai bien tenté de m'accrocher sur le coup mais, à bout de forces, j'ai du renoncer. Rien n'a jamais été aussi bref et douloureux. Des énormes bouffés d'air me fouettaient le visage, me serraient la gorge, l'air était si sec que j'ai cru un instant mon cerveau plus irrigué, j'ai bien cru même que mes yeux me sortaient des orbites... J'étouffais. Et pourtant mon visage était inondé, des milliers de larmes en feu d'artifice, des larmes de colère, des larmes d'incompréhension, et des larmes de souvenirs, les souvenirs qui défilés tous, très vite, chacune des sensations retranscrites à la perfection, pendant cette descente des cieux. Et maintenant ? Je lève la tête vers le ciel, sans cesse. J'attends un signe. J'aimerais tellement voir ce qu'on fabrique sur mon nuage maintenant que je n'y suis plus, ça m'angoisse. Oui, c'est précisément ça, je suis en permanence dans cet état d'angoisse, l'angoisse des jours qui suivront. Parce que moi je sais parfaitement ce que je veux aujourd'hui. Je veux retourner sur mon nuage, peu importe le prix à payer. Mais j'ai bien compris que je ne peux plus l'atteindre, j'ai beau lever la tête, tendre les bras même,  je sais que je ne pourrais même plus l'apercevoir. 
 
All I can do is keep breathing, now .

6.décembre.09. (20:48)

<< Chaque personne qu'on s'autorise à aimer
est quelqu'un qu'on prend le risque de perdre.
 >>
Grey's Philosophy .

30.novembre.09. (22:19)


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Viens, dibi, trïs, četri, pieci, seši...

26.novembre.09. (21:22)

Why can't we just rewind ?

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