3.juin.09. (15:06)

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Au large de mon futur, on dirait bien que je me noie. Chacune de mes envies, chacun de mes états constitue une mine qu'il me faut creuser, un peu plus chaque jour, jusqu'à trouver l'abime dans lequel se cacherait ma valeur. Au milieu de la foule, je voudrais relever la tête et prendre une bouffée d'air. Et plus encore, je veux que mes pieds s'éloigne peu à peu du sol, que mon corps entier se soulève, je veux plus qu'une bouffée d'air je veux m'envoler au dessus de la foule. J'ai besoin de sentir que la moindre particule de mon corps est en suspend. Avoir les pieds sur terre devient trop pesant, j'aimerais n'être qu'une poussière, et partir au moindre coup de vent. J'entends un moteur gronder, une camionette blanche s'approche à toute vitesse, j'étais bien, assise sur le bord du chemin, à brouillonner ces quelques mots... Mais la réalité me rattrape vite, alors je vais me relever et continuer à marcher, marcher les pieds bien posés au sol.

11.mai.09. (19:50)

<< On a trempé notre plume dans notre envie de changer de vision
De prendre une route parallèle, comme une furtive évasion
On a trempé notre plume et est-ce vraiment une hérésie
De se dire qu'on l'assume et qu'on écrit de la poésie ? >>

Grand Corps Malade

29.avril.09. (21:47)

<< Ce sourire, celui du bonheur. Ce sentiment, celui qui vous transporte le coeur. Derrière le pare-brise de la voiture j'ai chaud, chaud au coeur.
Hier je voulais du soleil, aujourd'hui, après cette soirée, je repars ensoleillée. J'ai retrouvé les rayons qui ont longtemps réchauffés mes peines lorsque mon ciel était à l'orage. Même s'ils n'étaient jamais vraiment partis, je repars après avoir revécue, enfin, sous leur éclatante lumière. Celle-ci est une force, un pouvoir : leurs amitiés. >>
Texte, plutôt ressent, écrit au lendemain d'une de nos dernières soirées ensemble...

9.mars.09. (21:49)

Une bouffé d'air, un moment de bonheur, une légère atmosphère, ces moments où tout le reste n'a plus aucune importance, où d'ailleurs on ne prend même pas le temps d'y penser et de se poser des questions. Où la seule chose qui nous importe est de profiter de l'instant présent.

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C'est un peu comme, une après midi au parc,
avec deux petites têtes blondes qui vous est chère,
vous voyez
?

27.février.09. (23:28)

J'ai tiré la sonnette d'alarme. Un peu comme dans un métro qui, à force de s'élancer toujours à pleine vitesse, ne contrôle plus rien, la mécanique déraille.... Ca fait des étincelles. Et tout juste avant que tout s'enflamme, c'est là, à ce moment précis, alors qu'il a un moment de doute intense et qu'il préssent qu'à la seconde qui suit, plus rien ne sera possible, c'est là que le passager saisi la manette pour appeler au secours. Quand il n'y a encore que des étincelles.

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