14.octobre.12. (20:05)


Au moment même où je suis retournée dans ma chambre, que je me suis assise sur mon lit, sans prendre la peine d'allumer la lumière, j'ai su que jamais rien ne serais plus pareil. Que ça, c'est une des choses qui arrive et qui vous change, qui fait prendre un virage plutôt qu'un autre. Je me souviens m'être exposé mes différentes possibilités... "Alors voila, maintenant, tu peux sois rester là des heures comme ça dans le noir et pleurer jusqu'à oublier ce pourquoi tu pleures, en supposant encore que cela soit possible, ou bien, tu peux tenter de reposer un temps ton esprit, pour commencer juste apres, au plus vite, à mettre de l'ordre dans ta vie." Je me souviens aussi avoir choisi la deuxième option. On sait tous que c'est le  meilleur choix, le choix sain et résonnable. Mais moi je vois surtout que c'est le plus difficile à assumer. Parce qu'on a rien sans rien. Pleurer aurait été si simple, si naturel, mais ca ne m'aurait rien donné. C'est clair. Dommage. Parce que ca, je savais bien faire. Alors, j'en suis là, aujourd'hui. Chaque jour à l'aube du lendemain. A tenter de passer à autre chose. Sans arrêt.
Oublier les cironstances comme les conséquences, les causes et les séquelles. Oublier le trajet qu'a pu faire ma pensée depuis les différents évènements. Le denie, la peur, l'obstination, la paranoia, je crois.
Un virage et un trajet. Voià les deux dernières choses qui se sont passés dans ma vie. La méthode n'est pas certaine mais la référence à la route est bien trouvé. Et parce que je suis là, vivante et entière, il devient ridicule de chercher encore à donner un sens à la tournure qu'on pris les évènements. Et en relisant la quasi-intégralité de mes états d'âme adolescents, je comprend pourrquoi il devient urgent de tout ECRIRE, comme au temps où chaque émotion ressentie, aussi forte qu'elle soit, devenait inoffensive, et belle, une fois maîtrisée par un paragraphe de mots.

Va falloir cracher le morceau. Dire haut et fort (ou écrire en gras, sinon) de quoi t'as peur. Faire taire tes supperstitions, une bonne fois pour toutes.
Renouer avec ce qui t'as toujours servi de limite, de calmant, d'éxutoire, comme tout le monde dit. Ce tout le monde là, je me rends compte aujourd'hui qu'il dit vrai et qu'il n'éxagère rien. Va falloir, reprendre le cours de ta vie.

23.mai.11. (23:42)


2 mots dans la barre de tache du naviguateur pour que 2 ans plus tard, j'apprenne que j'avais été finaliste d'un concours évaluant le design d'un grand nombre de blog inscrits, hébergés sur diverses plateforme. Me voilà émue. J'aurais jamais cru...

19.août.10. (22:53)

J'aime pas les adieux. Je les vis très mal.
Je ne donnerais qu'une explication. Je ne suis plus à un changement près.
Alors je change.

Et je m'arrête ici, avant de sentir sur le long de ma joue, une goutte suspecte.
Témoin des niaivreries qui me viennent à l'esprit à propos de ces quelques années passés à raconter mes malheurs par ici.

La suite est indiquée : vers Concordia .


10.juin.10. (18:05)

Je suis officiellement en période de révision. Les vrais. Celles qui te condamnent assis devant ton bureau et qui te force à rester le nez dans ton cahier quand ta tête veut regarder en l'air, alors que dehors, les oiseaux chantent sous les rayons du soleil. Ceci dit, pour l'instant, j'ai pas ce problème, dehors tout est gris, c'est une fin d'année (presque) comme les autres. A croire que même le soleil a autre chose à faire en ce moment que de s'occuper du beau temps. Au début, tu te dis que c'est le dernier effort, et ça marche, puis admission post bac vient te rappeler ce qui t'attend l'année d'après. Pour ma part, post bac vient de m'annoncer que je serais au Havre l'année prochaine. C'est pas si mal, après tout. Et là-bas, y'a même la plage... En attendant, l'heure du cadran de l'ordinateur se fout de ma gueule, elle avance plus vite pour me faire croire que je dois sérieusement me mettre au travail. Mais je suis pas dupe, j'sais bien qu'en réalité, j'ai tout mon temps.
J'vous laisse, y'a mon avenir qui m'appelle...

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11.mai.10. (19:28)

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Immobilité. Passivité. Indifférence.
 
Ici, tout m'est égal. J'attends seulement ma permission. Chaque jour, je vais m'assoir devant la porte au bout du couloir. J'arrive à voir l'horizon à travers elle. Parfois, ca peut durer des heures. Le reste de mon temps est standard. Ca me file souvent des allégies d'ailleurs. Ca me fait comme un néon sur le front qui plie mes yeux et qui bourdonne dans ma tête toute la journée. Et la lumière, si blanche qu'elle me rend blafarde.  Le couloir est un couloir. Pareil tout du long. Les éléments du décor sont tous les mêmes. Quand je passe, je ne les regardent plus. Je regarde mes pieds. Mon courage n'as plus la force de se lever chaque matin. Alors, je le fais à sa place. Tant bien que mal. Je continue d'arpenter le couloir en ne pensant qu'à ce qu'il y a droit devant moi, tout au bout. J'y vais pour trouver la clé. La clé qui ouvre la porte qui donne sur l'ailleurs. << Puisqu'ici, tout m'est égal. >>

<< En avant | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Et en arrière. >>

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